Principe : La spectroscopie d’absorption ou d’émission est probablement la plus ancienne méthode analytique utilisée dans le monde. Elle inclut deux méthodes d’analyse quantitative qui peuvent être utilisées pour mesurer les concentrations d’environ 70 éléments (métaux, métalloïdes et non-métaux). Le principe derrière ces méthodes d’analyse d’éléments dépend des mesures faites dans un analyte qui est transformé sous la forme d’atome libre (atomisation). Une fois que les atomes ne peuvent plus tourner ou vibrer comme les molécules, dans ce cas seulement, des transitions électroniques ont lieu quand l’énergie est absorbée. Parce que les transitions sont quantifiées, on obtient un spectre de lignes et les éléments sont détectés par spectrométrie optique ou de masse. Cette technique se base sur l’absorption de la radiation monochromatique par un nuage d’atomes. Les atomes dans l’état fondamental absorbent l’énergie dans une certaine longueur d’onde produite par une source composée par les mêmes atomes à être analysé à partir d’une source (lampe avec cathode creuse). Cette source produit une radiation électromagnétique intense avec une longueur d’onde similaire à celle absorbée par les atomes. La sensibilité de cette technique est proportionnelle au nombre d’atomes à l’état fondamental.
Quand un atome absorbe l’énergie à partir de cette source, un électron passe de l’état fondamental à un état moins stable “état excité”. En retournant à l’état fondamental, un photon d’énergie lumineuse est émis avec une intensité proportionnelle à la concentration de l’élément à analyser. L’efficacité et la reproductibilité de l’atomisation déterminent la sensibilité, la précision et la reproductibilité de cette technique. La sensibilité se situe dans la gamme des parties par million (ppm) et parties par milliard (ppb), avec des avantages additionnels notamment la vitesse, la grande sensibilité et les coûts modérés de l’instrument.